Le Château Layauga-Duboscq, raconte Henri Duboscq, est un vignoble que j’ai acquis en 2005 en m’associant à un chef étoilé propriétaire du restaurant Layauga. C’est pourquoi j’ai ajouté mon nom, c’est ce qui explique le nom Layauga-Duboscq, ensuite j’ai eu l’opportunité d’acheter 7 hectares supplémentaires, soit 12 hectares au total.
Pendant les vendanges, les tris des raisins se font au grain à grain. Les vins du Château Layauga-Duboscq sont vinifiés dans des chais ultra modernes dans de petites cuves en bois de 60 hl. L’élevage se fait dans des barriques neuves ou d’un vin de Haut-Marbuzet. Les terroirs de Queyrac et de Gaillan, où sont plantés les vignes sont typiques du Médoc et donnent souvent des vins un peu rustiques, nous ne sommes pas dans les grands crus de Pauillac ou Saint-Estèphe…
Je pratique un élevage dans des barriques en rotation sur elles-mêmes, ce qui permet la remise en suspension des lies, comme le font les bourguignons, cela donne des vinsronds et charmeurs.
La particularité de ce vin est qu’il n’a pas la puissance des grandes appellations, c’est un vin qui a beaucoup d’élégance, de finesse, suavité, rondeur. L’influence du vinificateur compte évidemment, et l’on retrouve bien le style Henri Duboscq qui plait beaucoup. Ce sont des vins gourmands et fruités qui charment tous les palais.
Dans ces terroirs de Médoc où il n’y a pas de graves drainantes, les années de canicule apportent de la prestance, de l’envergure au vin. Les 2015 et 2016 en sont la parfaite illustration.”
La qualité des millésimes
Château Layauga-Duboscq cuvée Renaissance 2016 : rondeur, puissance, très bonne structure, souple, parfumé, tout en bouche avec des arômes de fruitscuits et d’épices en finale, chaleureux, très parfumé au nez (griotte, fumé), tout en distinction, tanins savoureux.
Château Layauga-Duboscq cuvée Renaissance 2015 : belle roberubis foncé, un vin représentatif de ce grand millésime, très parfumé au nez (griotte, fumé), tout en distinction, aux nuances de cassis et de sous-bois au palais, taninssoyeux mais denses, belle garde.
Château Layauga-Duboscq cuvée Renaissance 2014 : robe grenat intense, aux senteurs de prune et de mûre, de bouche très équilibrée, idéal sur un pâté chaud de canard sauvage en croûte ou un rôti de bœuf.
Château Layauga-Duboscq cuvée Renaissance 2013 : une réussite, robepourpre soutenu, un vin parfumé (prune, fraise des bois), séveux, généreux et persistant. À ouvrir sur des magrets de canard.
Château Layauga-Duboscq cuvée Renaissance 2012 : bouche bien corsée, de couleur intense, allie rondeur et puissance, une très bonne structure et des arômes de fruitscuits et d’épices en finale.
Château Layauga-Duboscq cuvée Renaissance 2011 : un vin qui mêle fermeté et délicatesse, au nez où dominent la fraise des bois mûre et les épices, tout en rondeur, tout en élégance.
Château Layauga-Duboscq
Henri, Bruno et Hugues Duboscq
1, rue Saint-Vincent
33180 Saint-Estèphe
Téléphone : 05 56 59 30 54
Au sommet. Les grands-parents paternels s’installent en Gironde à la fin du XIXe siècle. Les grands-parents maternels arrivent quant à eux vers 1925. Originaires du Périgord et de Corrèze, ils se consacrent à l’agriculture et à la viticulture, à Arveyres une commune près de Libourne où l’on fait du Bordeaux Supérieur. Le fils, Jean Bouldy, et sa femme Andrée, achètent Château Bellegrave en 1951. Le couple s’attelle à la tâche en bon vigneron, ne comptant pas son temps aussi bien dans la vigne que dans le chai. Sur la seconde partie du XXe siècle, les Bouldy sont les dignes représentants de ces familles qui ont donné un nouvel essor à l’appellation Pomerol, avec courage, humilité, persévérance et sur des propriétés à l’image de leur discrétion et de leur abnégation.
Jean-Marie Bouldy reprend la propriété en 1980, rejoint par sa femme, Pascale en 1995. Leurs enfants viennent aussi travailler à la propriété, Aurélie en 2014 et Jean-Baptiste en 2015, perpétuant ainsi la vocation très familiale du Château Bellegrave. Cette belle propriété́ de 8,5 ha, 75% Merlot et 25% Cabernetfranc, bénéficie d’un terroir de graves caillouteuses de surface, d’argile et de sable et d’un sous-sol riche en oxyde de fer, également appelé “crasse de fer”. Agriculture biologique contrôlée par Ecocert.
Magnifique Pomerol 2017, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample, racé et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés (fraise, myrtille), complexe et savoureux, de grande évolution. Typicité et séduction dominent ce très grand 2016, où l’élégance prédomine, avec ces petites nuances d’humus et de fraise des bois mûre, tout en bouche, de couleurpourpre, aux tanins présents et délicieusement fondus. Superbe 2015, épicé, généreux, aux tanins savoureux, ample et distingué, suave, dense, avec des nuances de mûre et d’humus, de bouche complexe. Le 2014, très typé, qui dégage un nez subtil où dominent la prune et les sous-bois, mêlant rondeur et structure, avec, en bouche, ces nuances de cerise et de cannelle, est d’un bel équilibre, tout en nuances.
Le 2013, “sur le fruit”, où dominent des notes de cassis, de griotte et d’épices, c’est un vin savoureux. Joli 2012, tout en bouche, avec des nuances de cuir et de griotte confite, un vingras et corsé, ferme et persistant, de très bonne évolution. Le 2011 dégage un nez riche et subtil dominé par les petits fruits rouges cuits, un vin tout en harmonie, structuré, généreux, très aromatique, avec des tanins. Le 2010 est l’une des plus belles réussites du Château, de couleur grenat profond, un grand vin très équilibré, au nez comme en bouche, avec des nuances de groseille, de cassis et de truffe, avec des tanins riches, à la fois puissants et savoureux. On poursuit avec ce remarquable 2009, charnu et charpenté, de bouche ample, au nez complexe (cuir, mûre, poivre), tout en puissance et finesse, de belle couleur. Œnotourisme sur place.
Vignoble de 9,5 ha, sur un terroir de graves et de sables, avec une moyenne d’âge des vignes de 30 à 35 ans. L’encépagement est majoritaire de Cabernet-Sauvignon, puis de Merlot et d’un peu de Petit Verdot.
On se fait toujours plaisir avec ce Saint-EstèpheCru Bourgeois 2016, au nez de violette et de sous-bois, est tout en couleur, avec en bouche ces notes de prune et de cassis surmûris, des tanins puissants mais bien fondus, quand le 2015, mêle charpente et finesse, une bouche puissante, c’est un vingras et corsé, très harmonieux, tout en complexité aromatique (groseille, cassis, fumé...). Le 2014 est un vin de bouche puissante, avec des arômes de framboise mûre, très fin mais charpenté, bien charnu, très parfumé en bouche, d’un bel équilibre pour ce millésime classique.
Beau 2012, fort bien élevé en fûts de chêne durant 18 mois, alliant puissance et distinction, gras, charnu, un vin typé, où dominent les fruits mûrs et les épices, intense au nez comme en bouche avec des nuances de truffe en finale, et nous vous le conseillons, par exemple, avec un navarin d'agneau ou un foie de veau.
Le 2011 est délicieux, tout en arômes, corsé et gras, au nez complexe, corsé et charpenté, avec des senteurs de framboise et de mûre, de très bonne garde. Le 2010, de belle couleur, aux tanins amples et bien équilibrés, charnu comme il se doit, charpenté, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois) et persistants, poursuit son évolution.
Le vignoble, créé et planté par Yvon et Pâquerette Dubost en 1975, est situé sur des terres exceptionnelles, uniquement composées de cailloux et de graves, limitrophe de Lalande de Pomerol et Montagne-Saint-Emilion. La propriété de 9 ha, située à 70m d'altitude, exposée au sud-ouest, a des vignes vieilles de 30 ans en moyenne. Le vignoble n'est pas désherbé chimiquement mais travaillé régulièrement. Enfin, dans le souci de préserver la qualité de nos vins, les vendanges sont intégralement faites à la main, avec égrappage total. L'encépagement à prédominance de Merlot noir (65%) est complété par du Cabernetfranc (17,5%) et du Cabernet-Sauvignon (17,5%).
Evidemment, on est bien au sommet de son appellation avec ce superbe Bordeaux Supérieur 2016, vendanges manuelles, triage pendant le ramassage, vinification traditionnelle..., il a une belle robepourpre, un vin au nez concentré (mûre et cassis), aux tanins fondus, de bouche charnue et poivrée. Le 2015, qui développe un nez intense où s’entremêlent la griotte et l’humus, est un vin corsé, mêlant distinction et structure, finement tannique, tout en bouche, parfait sur une pintade aux lardons et au céleri ou un rôti de magrets de canards, notamment. Le 2014 est corsé, aux tanins amples, soyeux et très bien équilibré́s, un vin au nez intense (mûre, groseille, épices...), de bouche souple, de bonne garde. Séduisant BordeauxblancChâteau Pâquerette, 65% de Sauvignon, 25% de Sémillon et 10% de Muscadelle, au nez de fleurs fraîches et de petits fruitssecs, suave, tout en persistance aromatique, tout en souplesse, un vin charmeur. Même propriétaire que le PomerolChâteau Lafleur du Roy.
Depuis plus de 6 générations, la famille Lartigue est attachée à la terre de Listrac. C’est en 1973 que Bernard LARTIGUE devient le nouveau maître du domaine. En vrai médocain dans la lignée de ses ancêtres, et profondément attaché aux vraies valeurs médocaines, c’est avec passion qu’il créera les propriétés Château Mayne Lalande (Listrac), Château Myon de l’Enclos (Moulis) ainsi que Les Cinq Sens du Château Mayne Lalande, sa maison d’hôtes.
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Un caractère perfectionniste, rigoureux, exigeant d’un vigneron aimant le travail bien fait le mène à la recherche permanente de l’excellence mais aussi à se remettre en question chaque jour pour obtenir le meilleur potentiel du terroir afin d’élaborer de grands vins, disposant d’une aptitude au vieillissement très longue.
Fidèle à lui-même, mêlant charme et ampleur, son Listrac Médoc 2016, de belle robe brillante, avec ces notes de framboise et de violette au palais, est un vin vraiment savoureux, très classique, un vin gras et dense, au nez épicé, aux tanins présents qui commencent à se fondre, bien typé comme on les aime, d’excellente garde, comme le 2015, qui est d’une belle couleur pro- fonde avec des arômes de fruitsfrais et de poivre, souple et ample en bouche, d’un bel équilibre, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien présents, d’une finale dense avec cette saveur d’épices.
Le 2014, 60% Cabernet-Sauvignon, 30% Merlot, 5% Cabernetfranc, 5% Petit Verdot, fort bien élevé en barriques (30% de barriques neuves) est riche en bouquet comme en matière, aux tanins équilibrés, complet, élégant, tout en bouche, aux nuances de cassis, de truffe et d’humus.
Le 2013 est très réussi, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finesse aromatique (cuir, groseille...), un vin de robe grenat soutenu, corsé, idéal, par exemple, sur un filet d'agneau aux échalotes confites ou un sauté de chevreau à la moutarde. Le 2012, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, est d’une grande harmonie, très parfumé, séveux. Le 2011 (50% de barriques neuves) est tout en bouche, à dominante de rondeur, ferme, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle...), de très bonne évolution. Le 2010 (50% de barriques neuves), de bouche riche, aux senteurs de mûre et d’humus, aux tanins équilibrés, est gras, distingué, de bouche flatteuse et riche à la fois, où l’on retrouve le fumé et la cannelle en finale. Découvrez également de belles chambres d’hôtes sur place.
❤❤❤❤❤ ?En 2013, raconte Pascal Modet, tous nos vins ont été vendus en vrac, la notoriété n'était pas présente. Pour le 2014, le millésime est rond, structuré, sauvé par le mois de septembre qui a été magnifique et les raisins en ont bénéficié pleinement, ce sera un excellent vin de garde.?
Pour l?instant, il y a ce beau Cadillac Osmose 2011, pur Sémillon, particulièrement réussi, d?une belle robejaunepaille brillante, très aromatique avec une dominante de petits fruits confits (coing, abricot), de bouche fine et puissante à la fois. Le Côtes de BordeauxCadillac rouge 2012, bien charpenté un vin harmonieux, aux taninssouples, tout en bouche, parfumé (fraise des bois, mûre), de belle robe.
Goûtez également le Bordeaux rosé 2014, rond et fin, de bouche ample, aux nuances florales, un excellent vin tout en fraîcheur au palais.
Il y a encore le Côtes de BordeauxCadillac rouge Cuvée Louis 2012, dense et parfumé, aux notes subtiles de petits fruits surmûris, aux taninsfermes et soyeux, un vin de bouche puissante. Le Bordeauxblanc 2014, qui sent bon les fleurs fraîches, de bouche souple. Le Côtes de BordeauxChâteau Constantin 2012, charnu, aux taninssouples, au nez intense (mûre, épices), est harmonieux, de très bonne garde.
Pascal Modet
❤❤❤❤❤ Au sommet. Une propriété familiale depuis plus de 5 générations. L?encépagement se compose de 65% de Merlot, 15% de Cabernet-Sauvignon et de 20% de Cabernetfranc, vendanges manuelles. Le travail régulier de la terre, dans le respect de l'environnement, est privilégié, excluant tout désherbant chimique et tout traitement chimique systémique.
C'est l'observation permanente du vignoble qui détermine les interventions. La faune présente dans le vignoble atteste de l'équilibre naturel obtenu. Sur le terrain, donc, pas de désherbant chimique, l'herbe ne pousse pas parce que son vigneron travaille la terre. Il la retourne plusieurs fois par an, avec des charrues appropriées.
Florent Guinjard est un enfant du vignoble bordelais. Un vrai ! Sa passion pour le vin, il a à cœur de la partager avec le plus grand nombre. Il aime par-dessus tout faire découvrir la diversité étonnante des vins qu'il produit sur son domaine.
A la tête d'une propriété qui appartient à sa famille depuis 1880, il perpétue à la fois la tradition tout en faisant progresser, année après année, sa technique de vinification en s'entourant des conseils des meilleurs œnologues bordelais pour offrir un vin haut de gamme à un prix accessible. Sa volonté : produire des vinsfruités, fins très peu boisés. Sa marque de fabrique : le fruit.
?D'une étendue de 11,2 ha, précise Florent Guinjard, le vignoble est regroupé autour du chai. Il est situé sur le plateau sablo-limoneux et caillouteux se trouvant au nord-est de Libourne. Nous travaillons aujourd'hui 10,5 ha, avons augmenté la capacité de notre cuverie pour pouvoir vinifier tous les raisins que nous produisons.
En 2009, nous nous sommes équipés d'une thermo-régulation pour mieux maîtriser la température de nos fermentations. En 2010, pour améliorer notre qualité et être respectueux de notre récolte, nous avons acheté un nouveau pressoir.
En 2012, dans une démarche écologique, nous nous équipions d'une aire de lavage, et de cuves de stockage des effluents. La même année, nous remettions en état 1 ha de vignes, en l'arrachant et la replantant. Puis, en 2014, nous avons remis en état 1 ha de vignes, que nous replantons avec notre propre Merlot sélectionné.?
Pour Florent Guinjard, ?le 2018 est une année superbe en quantité et en qualité, mais nous avons dû traiter sept jours sur sept et avons été largement récompensés de notre travail par ce superbe millésime, puissant, coloré, qui est vraiment tel que nous le souhaitions.
Nous prévoyons de produire notre cuvée boisée ?Audrey? 2018 qui attendra de longues années avant d?être proposée. Nous continuons d?améliorer notre matériel pour gagner plus d?efficacité sur le travail du sol.?
Franchement, son Lalande-de-Pomerolcuvée Reine 2016 est vraiment superbe, dense et bien charnu, qui associe couleur et structure, avec ces notes caractéristiques de cerise et d?humus, charpenté, aux tanins mûrs, de bouche puissante et savoureuse, et d'excellente garde. Il en est de même pour son 2015, au nez de cerise mûre, avec des senteurs de groseille et de cuir, est un vin généreux et harmonieux, de robe carmin intense, et développe une bouche persistante avec ces notes d?épices et de myrtille, aux nuances de fumé.
Le 2014, a des arômes de fruits macérés et d?épices, une belle teinte grenat, un vin dense au nez comme en bouche, alliant finesse et charpente, aux tanins à la fois riches et soyeux, d?excellente évolution.
Beau 2012, de belle roberubis soutenu, un vin très harmonieux, au nez de framboise et de violette et une pointe d?épices, charnu en bouche. Le 2011, ample et riche au nez comme en bouche, est d?un bel équilibre, gras, aux tanins fondus, où se marient la griotte et l?humus, un très joli vin.
Superbe 2010, aux notes de fruits rouges mûrs (cassis) et d'épices douces (cannelle), bien charnu, d'une grande intensité, aux tanins savoureux et puissants à la fois, et se savoure sur une selle d'agneau aux blinis d'estragon ou une oie aux champignons.
Florent Guinjard